La vitamine D joue de très nombreux rôles dans l’organisme tous plus importants les uns que les autres : elle agit, entre autres, au niveau des os, des muscles, du système immunitaire, du cerveau mais aussi comme anti-inflammatoire.

En réalité, la vitamine D n’est pas une vraie vitamine car nous pouvons la fabriquer nous-mêmes grâce au rayonnement du soleil sur notre peau. Néanmoins, cela n’est possible que durant l’été. En dehors de cette période, nous ne sommes plus capables de la synthétiser suffisamment. Nous devons alors nous la procurer par l’alimentation (souvent insuffisant) et surtout via un supplément de vitamine D3.

Comme nous allons le voir ci-dessous, un déficit peut engendrer un risque accru de nombreuses pathologies. Se complémenter est alors crucial si nous voulons grandement diminuer ce risque. De plus, le coût d’une supplémentation en vitamine D3 est faible par rapport au bénéfice que cela peut apporter.

1. Diminution de 20% du risque d’AVC

Un certain nombre d’études ont montré que la vitamine D était liée au risque d’accident vasculaire cérébrale (AVC). Cependant, l’association entre la vitamine D et le risque d’AVC n’est toujours pas claire. En conséquence, une méta-analyse publiée dans « Clinical nutrition », une revue médicale américaine, a voulu évaluer le rapport entre le niveau de 25(OH)D (vitamine D sanguin), l’apport en vitamine D et le risque d’accident vasculaire cérébral. Il en est ressorti que le risque d’AVC pouvait être réduit de 20% lorsque le niveau de 25(OH)D était d’environ 50nmol/L ou que l’apport de vitamine D était d’environ 12µg/jour (équivalent à 480UI).

2. Un déficit en vitamine D est associé à un risque d’obésité accru

L’association européenne pour l’étude de l’obésité a publié dans une revue qu’il existait des preuves concrètes que le calcium et la vitamine D augmentent l’oxydation (utilisation) des graisses corporelles après un ou plusieurs repas. Une autre étude, norvégienne cette fois, a été réalisée sur près de 1800 participants. Les chercheurs ont montré que ceux qui ont l’indice de masse corporelle le plus élevé ont un niveau plus faible de vitamine D. Cela peut s’expliquer par le fait que plus la masse grasse est importante, plus les besoins en vitamine D sont élevés.

Le surpoids et l’obésité augmentent les besoins en vitamine D

3. Une supplémentation en vitamine D chez les enfants diminue le risque de développer la tuberculose

Des chercheurs de l’université de Harvard ont mené une étude d’intervention auprès de 120 enfants (Mongols). Il a été démontré que 27% des enfants ayant reçu un placebo avaient au bout de 6 mois développé la tuberculose. Ce nombre diminue à 11% pour ceux qui ont reçu une supplémentation de 800UI de vitamine D3 par jour. De plus, ils ont également constaté que plus le taux de vitamine D sanguin était élevé, moins il y avait d’enfants développant la tuberculose.

4. La vitamine D diminue les infections respiratoires chez les personnes âgées et les bébés

Des chercheurs du Colorado ont examiné l’impact d’une supplémentation en vitamine D sur les infections respiratoires (grippe, bronchite, pneumonie…) des personnes âgées. Ils ont pu constater que ceux qui avaient reçu de fortes doses de vitamine D3 (100 000UI par mois) avaient jusqu’à 40% d’infections respiratoires en moins que les personnes ayant reçu des doses plus faibles (12 000UI par mois). Une autre étude, réalisée par des chercheurs d’un hôpital pour enfant à Utrecht aux Pays-Bas, a mis en évidence l’intérêt d’avoir un bon taux de vitamine D pour prévenir la bronchiolite. Dans cette étude, il est ressorti que le risque de développer cette maladie est 6x plus important chez les nouveau-nés qui ont un niveau de vitamine D insuffisant par rapport à ceux ayant un taux adéquat.

5. Une insuffisance en vitamine D est associée à des symptômes dépressifs plus importants

Une étude publiée dans « Psychiatry research », une revue médicale couvrant la psychatrie, a été réalisée sur des jeunes femmes (18-25 ans). Il a été démontré qu’un niveau bas en vitamine D était lié à des symptômes dépressifs cliniquement significatifs. Les symptômes dépressifs étaient moindres chez celles ayant un niveau plus élevé en vitamine D.

6. De faibles concentrations en vitamine D sont associées à un risque accru de mélanome

D’après une étude publiée dans PLOS one, des chercheurs allemands ont démontré que les patients souffrant de mélanome (cancer de la peau) avaient un niveau plus bas de vitamine D. De plus, le pronostic vital des patients atteints de mélanome était plus élevé chez ceux qui avait un meilleur taux de vitamine D (195 mois), par rapport à ceux qui en manquaient (80 mois). S’assurer d’avoir une concentration en vitamine D suffisante peut donc diminuer le risque de mélanome et améliorer notre survie si nous en sommes touchés.

Une exposition modérée au soleil et sans protection permet de protéger du mélanome 
7. Une carence en vitamine D est associé à un risque accru de diabète de type 2

Une étude réalisée chez des travailleurs allemands de plus de 45 ans, a montré que le diabète de type 2 est plus fréquent chez les travailleurs qui avaient un niveau plus bas en vitamine D. Les auteurs de cette étude suggèrent que les personnes à risque de diabète de type 2 pourraient, éventuellement, bénéficier d’un dépistage de la carence en 25 (OH) D et donc potentiellement diminuer les risques de déclencher cette maladie.

8. Un taux sanguin élevé en vitamine D est associé à une mortalité (2x) plus faible chez les femmes atteintes d’un cancer du sein

Une méta analyse a été réalisée sur la relation entre le taux de vitamine D et la mortalité par le cancer du sein. Les résultats ont montré que des concentrations sériques plus élevées de 25 (OH) D étaient associées à des taux de létalité plus faibles après le diagnostic de cancer du sein. Les auteurs suggèrent de ramener à la normale le niveau de vitamine D (minimum à 30 ng/ml) chez toutes les patientes qui en sont atteintes.

9. Une carence en vitamine D est associée à un risque plus élevé d’anémie chez les enfants

Une étude publiée dans «the journal of Pediatrics », a examiné l’association entre la carence en vitamine D et l’anémie chez des enfants américains en bonne santé. L’anémie est caractérisée par une réduction anormale de l’hémoglobine, ce qui entraîne un mauvais transport par le sang de l’oxygène et provoque un affaiblissement général. Les chercheurs ont constaté qu’une carence en 25 (OH)D est associée à un risque accru d’anémie.

10. Un déficit en vitamine D est associé à un risque de démence plus élevé

Des chercheurs de l’université d’Utrecht ont sélectionné 28 études portant sur le lien entre vitamine D et cognition. La majorité des études (71%) ont trouvé une association entre des taux réduits de vitamine D et des fonctions cognitives diminuées. De plus, le risque de démence était lui aussi augmenté.